• Jeudi 28 Avril, rencontre avec Flora L., chargée de la coordination éditoriale avec les étudiants et de l'administration du blog In Ze Francos.

    Flora, "Ze Boss of Ze blog", nous a consacré de son temps afin de nous donner son point de vue sur l'aventure des Francos Reporters. C'est très souriante et un peu destabilisée par sa première interview, qu'elle répond à nos questions, confortablement installée dans le canapé surdimensionné de l'École Dor !

      

    Flora(c) Lucile Naour

      

    In Ze Francos: Alors, c'est quoi un « francos-reporter » ?

    Flora: Pour moi, c'est un jeune rochelais à qui on donne l'opportunité de pouvoir intégrer les coulisses des Francofolies. Cette chance n'est pas donnée à n'importe qui, je pense qu'il y a même des adultes qui aimeraient être à leur place. Un francos-reporter c'est comme un vrai journaliste. On va lui donner l'accréditation presse, comme à un professionnel.

    In Ze Francos: Comment est né le principe des francos-reporters ?

    Flora: C'est un projet initié par la mairie de La Rochelle et les Francos, un partenariat. A l'origine, il y a trois ans, les francos-reporters c'étaient les lycéens. Les étudiants les ont rejoint cette année avec le projet « In Ze Francos », qu'ils ont monté l'année dernière, pour ne créer qu'un blog commun.

    In Ze Francos: Et le blog, aujourd'hui, qui s'en occupe ?

    Flora: « In Ze Francos » est alimenté par les francos-reporters, étudiants, lycéens et collégiens. Ils sont complètement libres dans la réalisation des articles. Ils peuvent dire ce qu'ils pensent tant que leur avis reste constructif. Les intervenants en presse écrite, photo, vidéo ou radio sont aussi là pour les superviser, les guider et les accompagner dans la mise en ligne.

    In Ze Francos: C'est quoi l'objectif d' « In Ze Francos » ?

    Flora: D'abord, permettre aux jeunes rochelais qui vivent le festival chaque année de pouvoir y mettre leur grain de sel et de se sentir plus concernés par les musiques actuelles. En fait, ça leur permet de s'impliquer dans un projet, de s'initier à un métier, car la plupart d'entre-eux veulent devenir journaliste. Il faut qu'ils prennent plaisir à la réalisation de ces articles. Ensuite, on ne va pas se mentir, c'est aussi de promouvoir le festival.

    In Ze Francos: A quoi peuvent s'attendre nos internautes pour la suite ?

    Flora: Le blog s'enrichit doucement. Les étudiants étaient encore seuls à s'en occuper jusqu'ici, les lycéens et collégiens les ont rejoint à partir du stage "Francos Reporters" qui a commencé le 26 avril. On peut déjà s'attendre à davantage d'articles à partir du mois de mai. Le stage leur aura beaucoup appris, je pense que leurs articles gagneront donc en qualité et ce jusqu'au festival.

    In Ze Francos: L'esprit du blog, en quelques mots ?

    Flora: Libre, jeune et créatif !

    In Ze Francos: Un des franco-reporters t'a appelée « Le boss », ce matin. Comment est-ce que tu te perçois, toi ?

    Flora: (rires) Je ne pense pas du tout être le « boss », mais une personne à qui ils peuvent se référer, quelqu'un qui peut répondre à leurs questions, les accompagner dans le choix et l'élaboration de leurs articles, dans la mise en ligne, par exemple, et leur venir en aide.

    In Ze Francos: Et bien merci, Flora. Tu as quelque chose à rajouter?

    Flora: Je suis pressée de voir les prochains articles car je pense que nous serons étonnés des capacités et de la créativité de ces jeunes. Parfois, on ne soupçonne même pas qu'ils puissent être aussi pertinents, presque professionnels.

     

     Lucile et Elise


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  • Maïlys Pointelin-Pivard, assistante attachée de presse, et Arnaud Jullien, assistant communication, nous présentent leurs rôles au sein des Francofolies.

    Maïlys & Arnaud - (c) Alexandra Lacotte 

    (c) Alexandra Lacotte 

     

    In Ze Francos : En quoi consiste votre travail aux Francofolies ?

    Maïlys : Je suis assistante attachée de presse, je m’occupe de tout ce qui est relationnel avec les journalistes (NDLR : environ 500 sur la durée du festival). Je rédige des communiqués de presse, le dossier de presse, la présentation des artistes, et je mets en place les interviews avec les artistes pendant le festival.

    Arnaud : Je travaille avec Maryz Bessaguet et Maïlys, je suis assistant communication. Je fais principalement  tout le suivi des supports de fabrication du festival. Cela va de l’affichage au dépliant, en passant par les CDs pour les Francos Juniors par exemple. 

    In Ze Francos : Comment avez-vous intégré l’équipe ?

    Maïlys : J’avais envie de voir comment fonctionne et s’organise un gros festival. Quand on a les clefs pour la communication des Francos ou d’un festival de cette ampleur, on comprend les rouages et on arrive à les reproduire sur quelque chose de plus petit.

    Arnaud : J’ai intégré par hasard les Francofolies l’an dernier par le biais d’un stage.

    In Ze Francos : Souhaitez-vous continuer à y travailler ?

    Maïlys & Arnaud : Si on pouvait rester, on resterait ! Mais on est en CDD et les Francos ont déjà une équipe permanente de dix personnes. Les contrats temporaires sont habituels dans l’événementiel car les besoins sont plutôt ponctuels. 

    In Ze Francos : Quels médias vont couvrir l’événement ?

    Arnaud : Par exemple, avec Sud Ouest, Rock&Folk et les Inrockuptibles, nous mettons en place des échanges, des apports réciproques avec les médias. On leur apporte entre autre une visibilité sur le festival et en échange ils nous réservent des encarts dans leurs supports.

    Maïlys : On a aussi des partenaires TV avec par exemple France Télévision ou MTV et on a un partenariat radio avec France Inter.

    In Ze Francos : Ont-ils été simples à convaincre ?

    Maïlys : Assez oui. La programmation est pas mal différente des années précédentes, ce qui du coup a lancé les journalistes. De plus, le fait qu’on ait David Guetta cette année a créée un buzz.

    In Ze Francos  : Avez-vous un coup de cœur dans la programmation de cette année ?

     Maïlys : On espère pouvoir voir quelque chose mais pendant les Francos on travaille tout le temps donc notre possibilité d’aller voir des concerts est assez restreinte. Mais sinon en coup de cœur… Tumi and the volume (NDLR : le 12 juillet au Casino Barrière de La Rochelle)

    Arnaud : Moi ça va être la soirée du 14 juillet sur la Grande Scène et tout ce qui est un peu plus pointu et décalé avec la scène Not Ze Francos. Et aussi le dancefloor…

    Maïlys : Oui, avec David Guetta qui est une soirée qui va quand même bien bouger.

    In Ze Francos  : Une anecdote marquante ?

    Maïlys & Arnaud : (en se regardant) On cherche… Non, on ne peut vraiment pas sortir les dossiers ! (rires).

      

    Noémie et Florian


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